90 km à parcourir dans une chaleur extrême
Nous y voici ! L’étape la plus redoutée de ce Marathon des Sables s’est achevée au bout des 35 heures allouées à cette épreuve. Les concurrents sont partis en deux groupes. Le premier groupe, composé du gros du peloton, a pris le départ 3 heures avant le groupe des leaders composé des 50 meilleurs hommes et des 5 meilleures femmes. L’originalité de ce départ différé est que les coureurs « leaders » de course finissent par rattraper le peloton.
Car en effet, le podium est âprement disputé cette année, notamment chez les hommes !
Comme évoqué en titre, la chaleur est assommante et très élevée cette année dans le désert. Les organismes ont du mal à suivre. Malgré des muscles endoloris et des douleurs plus ou moins fortes aux pieds, nos coureurs se sont donc élancés avec toute la détermination que nous leur connaissons.
L’étape du jour était divisée en 7 points de passage. Des points de passage permettant de prendre le temps des coureurs, de se ravitailler en eau et de faire une pause à l’ombre sous des tentes installées pour l’occasion. Cette étape est à réaliser en moins de 35 heures avec des barrières horaires à respecter à chaque point de passage. Impossible de se reposer trop longtemps à l’ombre car les chameaux, la “voiture balais” de ce Marathon des sables, avancent inexorablement vers la ligne d’arrivée et disqualifient au fur et mesure les retardataires.
Après un bon départ de nos collaborateurs-coureurs, Martin et Eric D. sont arrivés au bout de leurs efforts et ont été rattrapés par les chameaux, entraînant leur disqualification. Le reste de l’équipe à continué d’avancer dans la douleur.
Une étape de nuit
Épreuve longue oblige, une partie de la course s’est déroulée de nuit. Plusieurs stratégies se dessinent sur une telle distance. Ne pas s’arrêter et continuer d’avancer pour arriver dans la nuit ou se reposer/dormir quelque temps pour arriver dans la matinée. Chaque coureur a pu adapter cette stratégie en fonction de son état de fatigue. Nos marathoniens ne se sont pas arrêtés, ils ont continué d’avancer coûte que coûte. Malheureusement au deux tiers de la course, Nicolas à du abandonner car ses pieds le faisaient trop souffrir.
Jérôme, Hervé et Eric G. ont franchi la ligne dans la nuit tandis que Luc et Rafal sont arrivés dans la matinée.
Dédié au repos, cette nouvelle journée doit permettre de préparer les corps et les esprits à l’épreuve de demain : le marathon de 42,195 km.
Un grand bravo à nos coureurs pour qui l’aventure s’arrête ici. Ils auront tout donné et peuvent en être fiers !
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